Nos sloughis : Miss, Patchouli, Pôlaire, Pénélope.
Levons un piège pour celui qui contrôlera au registre des sloughis de
France : Miss était enregistrée sous le nom de "Lmissou", puisque son
année de naissance était celle des L. Mais ce n'était que pour le
papier, à l'oral elle conserva le nom donné par son premier
propriétaire.
Un soir, papa rentra tout joyeux : "J'ai
trouvé une levrette !".
De fait, c'était une sloughia de deux ans ; son propriétaire l'avait
ramenée d'Algérie, peut-être comme militaire de la dernière heure,
voire comme coopérant ou opérateur pétrolier. Ses nouvelles conditions
de travail et de logement à Paris ne lui permettaient plus de la
garder. Date ? Probablement l'automne 1963, au plus tard l'hiver 1964.
En tout cas, été 1964, quand j'étais GO moniteur de voile à Santa
Giulia, Georges, Anne, Florence et Miss partirent en Italie, Georges
prêta sa plume à Miss, pour me décrire son aversion pour la niche à
roulettes (cette 203 grise, immatriculée 629 HA 38).
Deux couleurs sont admises au standard du sloughi : beige et bringé.
Elle était beige. En embobelinant le propriétaire, Anne réussit à ne
rien payer, que c'était une affaire d'adoption, et que Miss serait fort
bien traitée. De fait, elle s'adapta bien à sa nouvelle famille, et
était totalement silencieuse en appartement. Nous n'avons découvert sa
pleine voix qu'au Brusc, où elle se révéla gardienne, et aboyait d'une
voix profonde à chaque fois qu'un baigneur ou un pêcheur passait dans
le chemin en contrebas de la maisonnette.
Quand Miss, chienne propre, avait attendu la rentrée des maîtres, papa
qui la sortait en urgence rapportait qu'elle avait fait un long Missipipi
dès qu'elle était arrivée sur le trottoir.
L'admiration était générale pour l'élégance de la chienne, et ses
performances sportives. Un soir où c'était lui qui la sortait quai
Branly, papa rapporta qu'un propriétaire découpla son boxer, pour que
les deux chiens jouent ensemble. Le boxer était massif, et laissé sur
place ; bientôt il fut hors d'haleine, immobile et haletant, tandis que
Miss continuait à lui virevolter autour, à lui sauter par dessus,
encore en pleine forme.
Miss ne se couchait jamais sur son coussin de velours vieux rose, sans
le piétiner soigneusement en rond, pour aplatir les hautes herbes dures
de sa savane sèche d'origine.
L'instinct chasseur était évident chez les sloughis. Les mouches en
faisaient les frais, elle les happait. En forêt, Miss gémissait au pied
de l'arbre ou un écureuil lui échappait. En forêt de Fontainebleau, le
jour où papa rejoignait chez Georges Suffert d'autres membres du Club
Jean Moulin, Miss creusa frénétiquement le sable, à la recherche de
quelque animal au fumet appétissant. Je m'inquiétais pour la fragilité
de cette forêt sur sable, à la végétation précaire. Chez les Du Saut,
Miss gémissait aux pieds de Maylis, pour qu'elle lui donnât le hamster,
dont la cage avait été posée sur la cheminée, hors d'atteinte de Miss.
Maylis était cousine d'Anne côté Compeyrot.
Je désapprouvais l'installation de Miss, bien assise sur le canapé de
style. Partagé dans mes sentiments, je l'engueulai dans la sorte d'allemand que pratiquait Charlie
Chaplin dans son rôle du grand
dictateur
Hinkel, tout en m'asseyant aussi sur le canapé, avec de la lecture dans
les mains. Pas démontée pour si peu, Miss tourna la tête, et m'appuya
la joue gauche d'un grand coup de langue.
Point si bêtes, les bêtes, point si bêtes que beaucoup d'entre nous...
Adoptant sa nouvelle meute humaine, Miss gardait ses soucis de bonne
gardienne de la meute : Un matin, Anne, Miss et Florence descendent
ensemble, vont ensemble chez la marchande de journaux, puis se
séparent, Anne vers des approvisionnement vivriers, Florence vers son
lycée, Victor Duruy. Miss pile net : Mais
tu en perds une !
Chienne affectueuse, et comme tous les chiens soucieuse d'élargir son
cercle d'alliances, Miss appuyait volontiers son arrière-train sur les
genoux de la personne qu'elle appréciait. Ainsi apprécié, Claude du
Saut appréciait beaucoup moins, et tâchait d'en décourager Miss.
J'ai eu du mal à être certain que couple du Saut était présent
lors de ce qui fut le chant du cygne de la vie mondaine du couple
parental, avant qu'ils se déchirassent pour toujours. Il y avait là Léo
Hamon et sa première épouse, un certain Michel Allio qui tenait un
poste au ministère de l'Education, et se signalait par son cynisme
social ("Il ne faut pas donner les
diplômes universitaires à ceux qui ont bien appris, mais à ceux qui
réussiront"),
Jean et Suzon Esmein, une certaine "Io Ségalène", que connaissaient
Georges et Anne, et les Esmein, probablement depuis leurs années de
Fac. Date ? En tout cas avant la présidentielle de 1965. Claude du
Saut et Maylis étaient bien là, puisqu'il critiqua mon chaussage peu
mondain : des
sandales de cuir.
Plutôt taciturne, la première épouse Hamon jeta un froid sur les
ondoyantes et enveloppantes manifestations rusées de Léo Hamon, en
répliquant d'un "De Gaulle ? Il nous
emmerde !".
Au contraire, Io Ségalène était pleine d'assurance exubérante, pour ne
pas dire envahissante. Io Ségalène trouva amusant de me tirer la barbe
en guise de congé, Suzon Esmein garda longtemps le souvenir amusé du
formidable coup de pied au cul que la dame Ségalène faillit bien
recevoir comme
réponse à son impertinence. Miss et son tapis au centre du salon, fit
fête à chacun durant toute la réception après repas.
Quand Miss avait ses chaleurs au Brusc, la nuit tous les chiens à cinq
kilomètres à la ronde venaient pisser et caguer sur la terrasse ;
c'était charmant... Emmerdant.
Bientôt Anne se soucia de faire Miss se reproduire. Georges était
beaucoup, beaucoup moins enthousiaste.
Le premier mâle sloughi candidat fut apporté par le domestique du
général de Guillebon. Guillebon avait été l'un des officiers de Leclerc
qui avaient foncé sur Paris, au secours de l'insurrection qui tenait
tête aux troupes occupantes. [Rachid ?] était lui aussi fort élégant,
de taille modeste, probablement inférieur en taille à Miss, de robe
bringée, et fort excité par elle. En vain, Miss n'en voulait pas du
tout. Il était du reste assez âgé.
Anne prit alors le train avec Miss, trouver un autre étalon vers
Bayonne ou Anglet. Khalife était un sloughi fort indépendant, de robe
claire, de belle taille. Des amis dirent à son propriétaire qu'il était
dimanche à telle plage du Pays Basque. Non, ce jour là, il était à
telle autre, à vingt kilomètres de là. "Mais pourtant, on a vu votre chien !"
; hé oui, il était comme cela, Khalife, peu dressé, mais avalant les
kilomètres par dizaines pour le plaisir. Miss l'accepta immédiatement.
Une nuit de fin d'hiver ou de début printemps 1966, Miss mit bas huit
chiots à lourde tête, qui rampaient en gémissant aigu, à la recherche
de la tétine. Florence se réveilla à temps pour voir naître le dernier,
et voir Miss avaler le dernier placenta. Nous fûmes tous mis à
contribution pour le biberon, tâche bien peu récompensante,
désespérément inefficace. Le
printemps 1966 arrivait, et Anne partit au Brusc avec les neuf chiens.
Réticente à se séparer d'aucun chiot, Anne avait trop tardé à placer
les annonces dans les bonnes revues, et très vite les chiots furent
trop âgés pour être vendus dans de bonnes conditions, aucun n'était
correctement dressé. Et ça bouffe, un sloughi en pleine croissance !
Deux mâles : Patchouli et Pandour. Deux des femelles étaient blanches :
Pôlaire et Palmyre, une couleur considérée comme défectueuse au
standard du sloughi. Trois nom de femelles m'échappent à présent,
quarante-huit ans plus tard. Tout ce qui n'était blanc était fauve,
aucun bringé.
Quand en septembre 1966, je suis arrivé de Loctudy au Brusc, trois
chiots de six mois restaient invendus : Pénélope, Pôlaire, Patchouli,
pratiquement à taille adulte. Tout l'espace de terrasse couverte était
devenu chenil, entouré de grillages informes. Ils étaient connus de
tout le pays : curieux, ils visitaient tout ; farouches, ils ne se
laissaient jamais approcher, ils sautaient assez haut pour ne se
laisser jamais enfermer.
Bientôt est venu le temps de rapatrier ces quatre quadrupèdes à Paris,
moi et Anne, Florence et Georges étant rentrés par le train.
Prévoyant les vomissements, Anne ne leur donne rien à manger le matin.
Je ne sais plus si elle avait pensé à des cachets de Nautamine, et de
toutes façons administrer des cachets à un jeune chien non dressé, ça
n'est pas de la tarte. Miss, Pénélope et Patchouli sont enfermés dans
la voiture, mais Pôlaire s'est échappée, a couru à la décharge, y
a bouffé du poisson pourri et s'est roulée dans la merde. Il faut
rouvrir l'eau, prendre une grosse douche avec Pôlaire pour lui rendre
sa blancheur naturelle, la sécher, tout boucler et partir. La banquette
arrière de la 403 n'a jamais été prévue pour la stabilité
des quadrupèdes en grand nombre, très vite ils sont malades, et me
vomissent affectueusement dessus, entre la chemise et la peau. La
chemise, je peux vous préciser laquelle : une chemise de toile de
coton, de mer, achetée chez Le Rose à Concarneau, de couleur brique.
Malgré mes demandes, Anne ne s'est arrêtée qu'au Camp où à Cuges, un
large mail avec fontaine, où j'ai enfin pu me laver, et où on a
copieusement lavé l'intérieur de la voiture, sans que les chiens, ayant
perdu tout repères familiers, ne songent plus à s'échapper dans
l'espoir de retourner au Brusc. Je crois qu'on s'est arrêtés dormir à
Corenc, se faisant accorder l'hospitalité par le vieux couple Flandrin,
mais mon souvenir n'est pas sûr.
Anne était enchantée des chiens à Paris : enfin des clients
enthousiastes pour sa cuisine ! Sitôt qu'elle annonçait que leurs
gamelles étaient prêtes, galopade de griffes glissantes sur le parquet,
engloutissement rapide de la moitié de l'écuelle, puis bagarres pour
aller plutôt voir l'écuelle du frère ou de la soeur.
Quand on sortait la meute, on avait dans la main une patte d'oiseau :
trois jeunes tiraient avidement vers l'avant, et Miss se faisait
traîner par les oreilles. Très peureux toujours, et il suffisait d'un
pot d'échappement ou d'un gamin qui tapait un mur avec un bâton, pour
les faire bondir en fuite. Je suis le seul qui ne les ai jamais suivis
sur le ventre et les coudes ou sur les fesses. Florence ne faisait pas
le poids, et a été culbutée souvent. Papa, plus grand et plus lourd que
moi, a été culbuté deux ou trois fois, et Anne, on renonce à compter.
La spécialité de Pénélope, de loin la plus intelligente des trois,
était de jouer avec l'eau jaillissant des bouches d'arrosage de
caniveaux. Le superbe, grand et fort Patchouli s'est signalé en aboyant
très fort contre le facteur, avant de courir se réfugier sous le
canapé. Sens très aiguisés, il dressait l'oreille à la moindre
manifestation d'un chien sur l'autre rive de la Seine. Entiché de
culture, il m'a soigneusement dévoré le petit dictionnaire
français-russe, le Pototskaïa ; le sage chiot !
D'un naturel optimiste et confiant, je persistais à les découpler sur
le quai, pour les laisser courir à leur naturel. Bientôt, par la
passerelle, Patchouli et Pôlaire étaient sur la rive droite, Pôlaire se
flanquait à l'eau pour ne pas être reprise, mais ne parvenait à
remonter que quand je lui montrais l'escalier où elle pouvait reprendre
pied. J'ai assez vite compris que ces sauvageons n'étaient pas
lâchables.
Très dépendante, Pôlaire guettait toute friandise, réelle ou présumée.
Un soir, la voilà toute tremblante et flageolante, incapable de tenir
debout sous la table : elle avait attrapé un tube en aluminium
contenant des médicaments, un calmant, et l'avait soigneusement
mâchouillé. Téléphone pour trouver un vétérinaire, et il faut traverser
le Champ de Mars en diagonale, avec Pôlaire sur mes épaules. Il l'a
fait vomir et a donné un antidote par piqure. Pôlaire a pu revenir sur
ses pattes flageolantes. Mes épaules étaient douloureuses.
Quand au 5e étage, les chiens entendaient dans la cour le cliquetis de
chaîne de ma mobylette, puis le bruit de la béquille avant que je la
rentre au garage à vélos, leurs queues faisaient des moulinets, et
quand je passais la porte, je les avais tous les trois en fête autour
de moi, leurs queues battant les murs et les meubles. Georges et
Florence en étaient presque jaloux. Florence expliqua : "Tu es toujours gai, et tu les sors toujours,
dès que tu arrives".
Un dimanche, Anne me met à contribution pour emmener les chiens à une
course de chiens près d'un château dans les Yvelines : grands lévriers
et whippets. Après les courses, les organisateurs testent ce qu'on peut
tirer de nos sloughis : impossible de les intéresser au leurre, ils se
désintéressent durant la course et se dispersent à chercher d'autres
intérêts. Au bout de plusieurs insuccès, un des instructeurs me prend à
part : "Vous devriez expliquer à
votre femme... - Ma mère. - Oh
pardon !"
Ce fut la dernière fois qu'Anne réussit à m'incorporer à ses loisirs
organisés de femme savante, ou d'éleveuse de sloughis. Papa prenait ses
distances, mais n'était pas encore parti, Florence prenait ses
distances, mais n'était pas encore partie, ça n'allait plus tarder.
Un an plus tard, en 1968, Patchouli était donné, il mourut d'une
boulette empoisonnée. Pénélope eût le même sort. Pandour était mort de
la même façon. Pôlaire rejoint sa blanche soeur à l'Hôtel d'Angleterre,
à Mamers.
En septembre 1971, jeunes mariés dotés de la vieille aronde de mon
beau-père, nous sommes passés à Mamers, et avons demandé à voir Pôlaire
et Palmyre. Elles étaient attachées sous l'escalier, folles de terreur
et de mauvais traitements, inapprochables. Palmyre ne m'avait connu que
quelques courtes semaines à la naissance, mais Pôlaire avait passé deux
ans avec moi ; Pôlaire non plus ne pouvait plus reconnaître personne.
Folles à lier, féroces, hurlantes, donc gardiennes... Voilà qui
suffisait aux propriétaires de l'hôtel.
Quelques années plus tard, coup de fil d'Anne : "Miss est morte". Rude coup pour
Anne, qui n'avait plus que Miss au monde, Miss, grande vieillarde.
Dans Le Livre du chien, premières éditions, Anne de Corlieu-Lavau, 22
rue
de Monttessuy, Paris 7e, est l'une des deux (édition 1969) puis quatre
(édition 1974) éleveurs de sloughis
répertoriés.
Toutefois, la seconde portée de Miss fut de bâtards ; "Oh madame! Vous faites tout de travers !"
lui dit on au Club du sloughi.
Nabis
Ensuite, dans le ménage Lavau-Letellier nous avons eu trois chiens. Le
premier n'a pas duré un jour avant que Geneviève le retournât à la SPA
: nous n'étions prêts à aucune des patiences nécessaires. Le troisième
et dernier fut un beauceron nommé Nabis, ce que Bertrand prononça papiTA.
Cet animal avait dû être maltraité dans sa vie antérieure, et il nous
causa énormément de dégâts, ne supportant pas la solitude. Il fut
impossible de le confier à quiconque : affolé, il devenait féroce. Ses
relations sociales avec les autres chiens étaient problématiques : il
s'avançait en remuant la queue mais le poil du dos hérissé, puis se
jetait sur l'autre chien pour le rosser ; il fallait anticiper, après
plusieurs expériences calamiteuses de ce genre.
Mordu une fois à la joue, Bertrand ne conserva aucune rancune à Nabis,
et jouait avec adoration avec lui, tous deux couchés au salon ;
Bertrand, couché sur le dos, caressait les oreilles de Nabis.
Pâques 1983 (premier trimestre de mon travail avec Stargil, alors sur
le campus de dans le laboratoire de l'INSA), je résidais en
sous-location avenue de la Chalotais, à Rennes, et Geneviève m'y
rejoint avec trois enfants et Nabis : Cécile, Bertrand et une copine de
Cécile, probablement Géraldine, la petite-fille de nos voisins d'en
face dans la rue de l'Est, les vieux Motelle. Ou peut-être Vanessa
Beaurain ? Le temps de monter tous ces enfants et leurs bagages, elle
avait laissé Nabis en bas, attaché à un réverbère. Par la fenêtre
ouverte, nous entendîmes un jeune couple s'intéresser à lui et le
prendre en pitié, avant de se faire mordre. Il était temps d'aller le
chercher et le monter dans le petit appartement.
Ultérieurement, suite aux caprices et destructions opérées par Michel
Laquerbe, tout le laboratoire de Stargil déménagea en juin 1983 sur
l'usine de Saint-Méen le Grand, et je trouvai rapidement un T5 en HLM
sur place. Aidée par Georges Prault, Geneviève arriva bientôt avec le
C35 plein de meubles sommaires et de livres. Elle me conta
ultérieurement avoir tenté d'égarer Nabis en forêt durant le voyage
(aller ou retour ?), mais en vain : ce chien explorateur nous restait
attaché et fidèle. Avec son cynisme et son inconscience, Geneviève
concluait : "Je lui ai donné sa
chance, tant pis pour lui !".
Lors
d'un départ en vacances Geneviève (1984 ?) remit Nabis à la SPA, comme
trop
dangereux pour l'entourage, et il est plus que probable qu'il fut
rapidement condamné à l'euthanasie.
Une fois, Geneviève était malade,
et devait recevoir des piqures quotidiennes d'une infirmière.
L'infirmière sonne, et petit pot à tabac bourru, me bouscule pour
foncer vers l'escalier ; je reste immobile et interdit, mais à l'autre
bout du couloir, Nabis voit la scène différemment et mord l'infirmière
en haut du fessier. Huit jours d'arrêt pour l'infirmière, qu'il a fallu
indemniser. Heureusement la MAIF y a pourvu, car c'était largement au
dessus de nos moyens.
Voici toutefois comment le 13 août 1998 (soit quatre semaines après
que les deux tentatives d'assassinat par sabotages de freins aient
échoué toutes deux, le 18 juillet 1998), Annie Le Sénécal épouse
Beaurain recrée cette
scène à sa façon :
Et le reste de ses délires est à l'avenant, les choses se passent comme
cela, au Féministan judiciaire, paradis de la fraude et du mensonge :
Faisant mine de vouloir me défendre contre l'assaut de calomnies par le
gang Geneviève-Cécile, gang mère-fille, Anne ne souffla jamais un mot
de l'invraisemblance de ce délire de chienne de défense, et d'attaque à
mes mollets. JAMAIS.
La seule chose qui intéressait Anne dans son interprétation du genre
littéraire "Attestation dans un cadre judiciaire", était que cela lui
fournissait l'occasion d'exprimer sa supériorité personnelle sur tous
ces manants, son fils inclusivement, puisqu'il avait commis la
mésalliance d'épouser Geneviève Letellier. Et en plus, son fils n'était
qu'un mâle, donc le coupable par définition, guerre sexiste de
misandrie oblige. D'une manière générale, Anne tenait à se contempler
dans un beau rôle, mais sans jamais en accepter les contraintes.
Pour mieux marquer en quel mépris Anne tenait son fils, elle envoyait
tous ses courriers directement à l'avocate, Brigitte Prudhomme, afin
que je ne puisse pas lui dire de revoir sa copie, pour cause de tel et
tel et tel et tel défauts rédhibitoires.
Florence Lavau, ma soeur, consacre six pages à démontrer combien elle
est supérieure à son frère, sans jamais l'aider en quoi que ce soit.
Jamais une ligne ni de Florence ni d'Anne ne fut citée par mon avocate.
C'est dire... Florence aussi aimait à se contempler dans un beau rôle,
sans jamais en accepter les contraintes.
A suivre et compléter.
Voir aussi :
Les
shootés à la joie de nuire. Malades de la haine
et de
l’attaque-fuite : paranoïaques, pervers
narcissiques,
sadiques organisés… Les contraintes sur le
modèle
neuro-endocrinien. Mémoire universitaire inclus dans la Maîtrise de
psychologie cognitive, 2004.
Extrait : "Je remercie « Alie
Boron »
(c’est un
pseudo), de
m’avoir, dans sa joie de nuire, fourni la preuve écrite du
caractère
psychotique et délirant du harcèlement que je subissais
en famille. Je
remercie
les autres faux témoins d’avoir consigné leurs
délires par écrit. Sans
ces
preuves écrites, les crimes commis contre mes enfants seraient
restés
incapables d’apporter des enseignements aux autres victimes de
crimes
similaires, sous couvert idéologique de la guerre sexiste
anti-pères." Où il est transparent que "Alie Boron" n'est autre
que l'auteure citée ci-dessus, Annie Le Sénécal, épouse Beaurain.
Voir aussi :
Des carrières de pervers histrioniques dans
le crime organisé: Alie Boron, Jeanpapol, et les autres.
Tss
tss ! Tu dénonces ton complice, à présent ? article qui lui aussi
cite ou référence de nombreux écrits d'Annie Beaurain.
Voir aussi :
Des
carrières de
pervers histrioniques dans le crime organisé : Alie
Boron, Jeanpapol... " version longue, dont des
photos de moi-même avec d'autres très grands chiens, de garde. Citation
:
Que me
reste-t-il alors ? Des photos peut-être ? En voici quatre,
prises chez
un de mes élèves, avec Cheyenne et Oscar :
Ça,
c'est le portail.
Pas de sonnette : les chiens font l'affaire.
Maintenant
voici Oscar
se faisant flatter :
On
ne le voit pas sur la
photo, mais ce sac vert et rouge est largement
réparé par moi : boucles
cassées et réparées, bretelles
réparées. Il avait été
acheté 30 F en
1995, soldé gâté par l'inondation. Bin
oui, quoi, l'homme
entretenu par nous-les-femmes...
Cette
fois Cheyenne et
Oscar sont tous deux sous un de mes bras.
Et
maintenant on voit le
museau de Cheyenne, bergère allemande.
Les
faux témoins se contredisent entre elles.
Suite : le kien à ma fille cadette :
Voici la vieille chienne Gipsy qui garde nos bâches de bivouac, mises à
sécher sur le site archéologique de Larina :
Après le décès de Gipsy, elle a acheté un jeune chiot, vigoureux
mélange de quatre races, nommé Ipsos.
Ici à la pause sur un observatoire ornithologique, sur le lac de la
Droite :
Mon sac est un peu gros, c'est un 90 litres : il transportait la
lunette d'observation, voire son trépied, plus les provisions, dont
l'eau. Les deux distinguées naturalistes prennent aussi un temps de
repos après le casse-dalle.
Photos de cette pause à
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php/topic,2178.0.html
.
Ipsos en plein jeux d'eau, à Mont Saint-Martin, en Grande Chartreuse.
Même vif goût que Pénélope pour les jeux d'eaux.
Ipsos attentif au lancer de bâton que va faire sa maîtresse :
Encore plus attentif :
Là il est au dessus du bâton, et ne l'a pas encore aperçu :
Comme une tension entre les objectifs d'Ipsos, et ceux de sa maîtresse :
Lui, il veut retourner au ruisseau pour y patauger.
Elle a observé que ça muscle : elle a pris du poids sans prendre de
taille : tout du muscle grâce à son entraîneur Ipsos.
Et comme le chien vous tourne autour, il faut dévirer promptement :